Aufführungsort: Festhalle Schorbach (Frankreich)
Titel:
Der Mensch namens Jesus / L’Homme nommé Jésus
seine Botschaft / son message
sein Leiden / sa passion
Deutsch-französische Inszenierung / Représentation franco-allemande:
ein Gemeinschaftsprojekt des Theatervereins „junge bühne auersmacher“ und der Vereinigung „ALLIANCE“ Schorbach / réalisée par l’association théâtrale „junge bühne auersmacher“ en collaboration avec l’association „ALLIANCE“ de Schorbach
Rückblick
Die Passionsspiele Schorbach 2016 feierten mit ihrer letzten Vorstellung einen gelungenen Abschluss. Das Publikum der bis auf den letzten Platz voll besetzen Salle des Fêtes in Schorbach war von der zweisprachigen Inszenierung zutiefst beeindruckt und zugleich begeistert. Unser großes Dankeschön gilt allen Darstellerinnen und Darstellern, den Regisseuren und Initiatoren sowie unserem wunderbaren Publikum, für das vielfach geäußerte positive Feedback.
Personen und Darsteller
Christus – Peter Lang
Maria – Nicole Meßner
Jakob ihr Sohn – Erwin Friedrich
Josef ihr Sohn – Matthias Bock
Johannes – Felix Unold
Petrus – Simon Kliebenstein
Judas – Sebastian Wagner
Philippus – Klaus Quirin
Bartholomäus – Rami Kardahi
Thomas – Philipp Thiel
Kaiphas – Josef Lang
Dathan – Andreas Bossi
Rabbi – Hans-Josef Frey
Zerah – Thomas Bläsius
Haggai – Sebastian Lang
Nikodemus – Kalle Resch
Josef von Arimathäa – Mario Fabbella
Pilatus – Thomas Kliebenstein
Maria Magdalena – Sandra Kraemer
Veronika – Elisabeth Fisch
Martha – Barbara Bachmann-Quirin
Simon von Bethanien – Gérard Wagner
Eine Ehebrecherin – Lisa Thörner
Eine Blinde – Jennifer Brach
Eine Samariterin – Evelyne Ochs
Apostel, Soldaten, Volk
Maske – Annegret Kurz
Kostüme – Doris Fisch, Gertrud Frey, Roswitha Grundhever, Heidi Lang
Bühnenbild – Tanja Hofmann
Musik – Thomas Becker
Technik – Manfred Paschwitz, Dominik Weyland
Regie – Josef Lang, Gilbert Meßner
Berichterstattung
Der Saargemünder Fernsehsender Mosaik TV begleitete die Proben in Schorbach mit einem Beitrag und filmte die gesamte Dernièrenvorstellung.
Ebenfalls an Karfreitag, 25. März 2016, zeigt der Saarländische Rundfunk um 18.45 Uhr eine Dokumentation der Passionsspiele Auersmacher 2015 in seinem Sendeformat „Wir im Saarland“.
Medienbeitrag leider nicht mehr online verfügbar.
Presseberichte
Berichterstattung über die Passionsspiele Auersmacher in der deutschen und französischen Presse.
Livezeichnungen von Judith Schneider
Die Saarbrücker Künstlerin Judith Schneider (*1964), die bereits im Frühjahr 2015 die Passionsspiele in Auersmacher zeichnerisch begleitete, war auch bei der Premiere
„Der Mensch namens Jesus / L’Homme nommé Jésus“
in Schorbach zugegen. Sie fertigte während der Generalprobe sowie während der Abendvorstellung zahlreiche Bleistift- und Kohlezeichnungen an.
In Minutenschnelle bannt die Zeichnerin das Gesehene auf Papier. In dynamischen, kraftvollen Strichen lässt sie auf dem Blatt Szenen aufleben, erfasst Mimik und Gestik der Darsteller. Sie hebt Charakteristika einzelner Personen hervor und bringt Bewegungen und Emotionen mit wenigen präzisen Linien zum Ausdruck.
L’Homme nommé Jésus. son message, sa passion
Je remercie la troupe de la Passionspiele d’Auersmacher pour la qualité technique et spirituelle de leur mise en scène de l’Evangile et particulièrement de la Passion de Jésus de Nazareth . Ce prophète libre, révolutionnaire et provocateur en qui les chrétiens reconnaissent le Messie, le Fils du Dieu Vivant. Un grand merci aussi à l’association « Alliance » de Schorbach d’avoir invité cette troupe d’acteurs pleinement habités par le message et la passion de Jésus. Un grand merci pour la grande justesse des mots, des expressions, des gestes. Merci pour la présence habitée des acteurs, la sobriété des lumières et du décor, l’effort linguistique et la catéchèse évangélique bouleversante…
Personnellement j’ai vécu cette figuration comme un moment d’intériorité et de grande profondeur. Cette mise en scène m’a touché au cœur de la démarche du carême qui prépare la semaine de la passion et de la résurrection de Jésus, mais aussi dans ma vie de prêtre de Jésus-Christ. Le prêtre n’est-il pas appelé à être « in persona Christi » lorsqu’il pose les gestes et prononce les paroles de Jésus ?
Je vous partage quelques aspects de mon ressenti en découvrant cette mise en scène d’Auersmacher:
Cette mise en scène m’a permis d’entrer dans l’humanité de Jésus. Par bien des aspects, Jésus nous est présenté avec ses émotions d’homme. Il est à l’écoute des personnes, il partage le repas et éprouve l’angoisse et la souffrance. Jésus pleinement homme avec des amis qui sont des compagnons de route. Il est aussi en face de personnes qui s’acharnent contre lui.
Cette mise en scène montre aussi la divinité de Jésus. Il est en communion avec le Père particulièrement en priant et en enseignant le « Notre Père » et en lançant son cri ; tel un psalmiste au jardin de Gethsémani. Il est profondément en communion avec son Père qui devient Notre Père.
L’acteur qui joue le rôle de Jésus est pleinement habité et nous fait entrer de manière profonde et non artificielle dans le mystère de l’humano-divinité de Jésus. Il nous fait entrer aussi dans le mystère de sa mort et de sa résurrection.
Ainsi, cette mise en scène nous fait non seulement découvrir des messages évangéliques comme le dépassement du légalisme pour nous ouvrir à l’amour du Royaume ; mais aussi de mieux découvrir que Jésus en sa propre personne est lui-même le message. C’est en lui que nous vivons des passages de nos certitudes et exclusions à un Evangile de vie et d’amour.
Etant prêtre de Jésus-Christ, j’ai été renouvelé dans mon attachement à la personne de Jésus-Christ qui nous laisse sa présence sacramentelle par le pain partagé et sa Parole de ressuscité qui m’anime encore aujourd’hui. J’ai beaucoup apprécié que Jésus ne revienne pas physiquement sur scène tel un héros glorieux et visible, mais qu’il est désormais reconnaissable à travers ses disciples, sa Parole et son pain partagé. Ne pas revenir pour se faire applaudir montre que ce n’est pas un spectacle mais une communion à Jésus le Vivant et que son Evangile nous touche encore profondément aujourd’hui. Il n’est pas une vedette ou une star mais il est habité par la tendresse de Dieu pour tout homme.
Quelques autres aspects qui m’ont touché:
L’institution et l’autorité juives s’acharnent contre Jésus. Il faut se débarrasser du gêneur sans faire de révolte particulièrement durant la semaine de la Pâques, fêtée à Jérusalem. Jésus en réhabilitant la femme adultère, en s’ouvrant à la samaritaine, en guérissant les malades ou en parlant contre le Temple qui était sous la coupe des sadducéens et des prêtres était entrain de casser l’institution religieuse bien huilée de son époque. Jésus en révélant un Dieu proche et miséricordieux mettant l’homme au cœur de l’inquiétude de Dieu et pas simplement l’application de la loi religieuse était en train de contester l’autorité religieuse. Ce qui était insupportable à certains membres du sanhédrin jusqu’à vouloir son élimination. La mise en scène montre bien la fureur de l’autorité religieuse qui cherche à éliminer Jésus. Cela est encore d’actualité pour ceux qui veulent suivre vraiment le Christ. « On ne peut pas être disciple de Jésus sur le balcon et dans le salon ». dit le pape François. Jésus est libre face au pouvoir de l’institution religieuse et romaine et met l’amour de son Père et le salut des hommes au cœur de son message de libération.
Le drame de Judas. Judas est un déçu ! il souhaite que Jésus puisse s’expliquer devant le Sanhédrin. Cependant, il ne se rend pas compte qu’il est manipulé et utilisé. Il découvrira qu’il a envoyé Jésus à la mort et sera pris de remord dans une effroyable solitude. Il se retrouvera seul face à lui-même, pris de panique il se donne la mort. J’ai pensé à tous ceux qui se détournent de leur idéal et de la personne de Jésus. Il m’arrive aussi de ressembler à Judas et de provoquer Jésus. Mais la miséricorde du Seigneur va jusqu’au pardon montré sur la croix. Judas instrumentalisé, Judas désespéré…
Les ricanements d’Hérode. Hérode est tombé dans la folie du pouvoir et de l’illusion de la toute-puissance. Il tourne Jésus en dérision et le prend pour un roi fou alors que lui-même est tombé dans une folie désincarnée. Il cherche un vain amusement… Chez ce personnage d’Hérode il y a quelque chose de diabolique ; la tentation du dérisoire, de la moquerie, de la puissance aveugle… Je ne saurais décrire l’émotion que j’ai ressentie, mais le personnage d’Hérode tel qu’il est représenté dans cette mise en scène m’a profondément impressionné et questionné.
La crucifixion est un moment très fort. On y découvre un Jésus qui va jusqu’au bout de la révélation de l’Amour de son Père et du salut qu’il propose afin de dépasser la haine et la mort. Le silence et la lenteur des scènes. La descente de la croix avec les bras de Jésus qui tombent sur ceux qui le descendent de la croix, comme si son don ouvrait les bras sur le monde pour épouser notre condition pécheresse et mortelle.
Que cette passion de Jésus-Christ continue à nous toucher et à découvrir l’évangile de la Passion avec un regard neuf. Que son sacrement du pain partagé, sa Parole q Abbrechen ui est sa propre présence, nous aide à cheminer dans la foi en Jésus le Christ mort et ressuscité.
Encore Merci!
Der Mensch namens Jesus. seine Botschaft, sein Leiden
(aus dem Französischen übersetzt)
Ich danke der Truppe der Auersmacher Passionsspiele für die technische und spirituelle Qualität ihrer Aufführung des Evangeliums, besonders der Passion des Jesus von Nazareth. Dieser freie, revolutionäre, provokative Prophet, in dem die Christen den Messias, den Sohn des lebendigen Gottes erkennen. Herzlichen Dank auch dem Verein „Alliance“ von Schorbach, der dieses Schauspielerteam, das voll in der Botschaft und der Passion Jesu aufgeht, eingeladen hat. Danke für die Genauigkeit der Worte, der Ausdrücke, der Gesten. Danke für die bewohnte Präsenz der Schauspieler, für die Einfachheit der Beleuchtung und der Bühnenbilder, für die sprachliche Leistung und die erschütternde Lehre des Evangeliums.
Persönlich habe ich diese Darstellung als einen Moment von großer, tiefgreifender Innerlichkeit empfunden. Die Inszenierung hat mich tief ergriffen inmitten der Fastenzeit, die die Woche der Passion und der Auferstehung Jesu vorbereitet, aber auch in meinem Leben als Priester Jesu Christi. Ist der Priester nicht dazu berufen „in persona Christi“ zu sein, wenn er Jesus Gesten wiederholt und dessen Worte spricht?
Hier der Ausdruck der Gefühle die ich empfunden habe, als ich die Auersmacher Inszenierung sah.
Diese Inszenierung hat mir erlaubt die Menschlichkeit Jesu zu erfassen. Oft wird Jesus uns vorgestellt mit seinen menschlichen Empfindungen. Er hört den Menschen zu, er ist bei ihnen zu Gast, er empfindet Angst und Schmerz. Jesus ist voll und ganz Mensch mit Freunden, die seine Weggefährten sind. Auch wird er mit Menschen konfrontiert, die ihn erbittert bekämpfen.
Die Inszenierung zeigt auch die Göttlichkeit Jesu. Er ist in der Gemeinschaft des Vaters, insbesondere beim Beten und Lehren des „Vater Unser“ und durch seinen Schrei – wie der Psalmisten – im Garten von Gethsemani. Er ist tief mit seinem Vater verbunden, der auch Unser Vater wird.
Der Schauspieler, der Jesus darstellt, ist voll und ganz von ihm beseelt, und lässt uns teilhaben auf eine tiefe und ganz natürliche Art und Weise am Geheimnis der Menschlichkeit-Göttlichkeit Jesu. Auch führt er uns ein in das Geheimnis seines Todes und seiner Auferstehung.
Diese Inszenierung erlaubt uns also nicht nur die Botschaft des Evangeliums zu entdecken – wie das Überschreiten einer einengenden Gesetzlichkeit – um uns der Liebe des Gottesreiches zu öffnen, sondern, dass Jesus selbst die Botschaft ist. In ihm erleben wir den Übergang unserer Gewissheiten und Ausschließungen zu einem Evangelium des Lebens und der Liebe.
Als Priester Christi wurde ich aufs Neue bestärkt in meiner Verbundenheit mit Jesus Christus, der uns seine sakramentale Gegenwart hinterlässt im geteilten Brot und in seinem Wort als Auferstandener, das mich heute noch belebt. Ich habe es sehr begrüßt, dass Jesus nicht physisch auf die Bühne zurückkam, wie ein glorreicher und sichtbarer Held, sondern sich von nun an in seinen Jüngern, seinem Wort, dem geteilten Brot erkennen lässt. Nicht zurückkommen um Beifall zu ernten zeigt, dass es sich nicht um ein Schauspiel handelt, sondern um die Verbundenheit mit Jesus, dem Lebendigen und dass seine Botschaft uns heute noch tief ergreift. Er ist weder eine bekannte Persönlichkeit, noch eine Star, aber er ist beseelt von der Liebe Gottes zu allen Menschen.
Einige andere Stellen, die mir zu Herze gingen:
Die jüdischen Instanz und Machthaber verfolgen Jesus, man muss sich des lästigen Menschen entledigen, ohne Aufsehen zu erregen, besonders in der Woche des Paschafestes, das in Jerusalem gefeiert wird. Indem Jesus der Ehebrecherin Verständnis entgegen bringt , sich der Samariterin offenbart, Kranke heilt, sich gegen den Tempel äußert, der in den Händen der Sadduzäer und der Priester war, war er dabei die gut geölte religiöse Institution seiner Zeit zu untergraben. Jesus verkündet die Nähe und Barmherzigkeit Gottes, eines Gottes, der die Menschen zum Mittelpunkt seiner Besorgnis macht, und nicht die bloße Anwendung des religiösen Gesetzes. Somit forderte er die religiöse Autorität heraus. Das war für manche Mitglieder des Hohen Rates so unerträglich, dass sie ihn beseitigen wollten – die Inszenierung zeigt gut diese Wut der Vertreter der religiösen Instanz, die Jesus vernichten wollen. Dies ist immer noch aktuell für diejenigen, die Christus wahrhaftig folgen wollen. „ Man kann kein Jünger Jesu sein auf dem Balkon und im Wohnzimmer“, sagt Papst Franziskus. Jesus ist frei der religiösen und römischen Instanz gegenüber. Kernpunkt seiner befreienden Botschaft ist die Liebe seines Vaters und das Heil des Menschen.
Das Drama des Judas: Judas ist ein Enttäuschter. Er möchte, dass Jesus sich vor dem Hohen Rat rechtfertigen kann, doch es ist ihm nicht bewusst, dass er manipuliert und ausgenutzt wird. Er wird feststellen, dass er Jesus in den Tod geschickt hat und wird es bitter bereuen in einer furchtbaren Einsamkeit. Er muss sich mit sich selbst auseinandersetzen, gerät in Panik und nimmt sich das Leben. Ich habe an all die gedacht, die sich von ihrem Ideal und von Jesus abwenden. Auch ich bin manchmal dem Judas ähnlich und fordere Jesus heraus. Aber die Barmherzigkeit des Herrn geht bis zur Vergebung am Kreuz. Instrumentalisierter Judas, verzweifelter Judas.
Das hämische Lachen des Herodes: Herodes ist dem Wahnsinn der Macht und der Illusion der Allmacht verfallen. Er verhöhnt Jesus und schimpft ihn einen irren König, während er selbst dem geistigen Wahnsinn zum Opfer fällt. Er gibt sich einem sinnlose Spiel hin. In der Gestalt des Herodes liegt etwas Teuflisches: der Hang zur Verhöhnung, zum Spott, zur blinden Gewalt… Ich kann meine Erregung nicht beschreiben, aber die Gestalt des Herodes, wie er in dieser Inszenierung vorkommt, hat mich tief beeindruck und in Frage gestellt.
Die Kreuzigung ist ein tief bewegender Moment. Man entdeckt einen Jesus, der die Offenbarung der Liebe seines Vaters und das angebotene Heil bis zum Ende lebt, um Hass und Tod zu überwinden. Die Stille und die Langsamkeit der Szenen. Die Abnahme vom Kreuz: Jesus lässt seine Arme auf denen ruhen, die ihn vom Kreuz abnehmen, als öffnete seine Hingabe der Welt die Arme, um sich an unser sündiges und sterbliches Menschsein anzupassen.
Möge dieser Leidensweg Jesu Christi uns weiterhin berühren und uns dazu bringen das Passionsevangelium mit einem neuen Blick zu betrachten. Möge sein Sakrament des geteilten Brotes, sein Wort, das seine eigene Gegenwart ist, uns helfen unseren Weg im Glaube an den gestorbenen und auferstandenen Jesus Christus zu gehen.
Nochmals vielen Dank!